Protéger les plus vulnérables contre les infections invasives à pneumocoques
31 juillet 2024
Pour lutter contre des maladies infectieuses graves, voire mortelles, et pour diminuer le risque d’épidémie, la vaccination constitue le moyen de prévention le plus efficace. Elle est d’autant plus importante que certaines populations plus fragiles, comme les enfants ou les personnes âgées, n’ont pas toujours les défenses immunitaires nécessaires pour se défendre contre certaines pathogènes.
Le pneumocoque, bactérie redoutable avant un an
Parmi elles, le pneumocoque est une bactérie responsable d’infections comme les pneumonies, les septicémies ou encore les méningites. Ces infections touchent notamment certaines populations plus fragiles comme les jeunes enfants ou les personnes âgées. Premier responsable des méningites bactériennes chez l’enfant, il est particulièrement redoutable avant l’âge d’un an.
Le poids des infections à pneumocoque
Les pneumocoques colonisent fréquemment les voies respiratoires, en particulier en hiver et au début du printemps. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 800 000 enfants de moins de 5 ans meurent, chaque année dans le monde, des suites d’une infection due aux pneumocoques. En France, il est responsable d’environ 200 000 cas d’otites et 100 000 cas de pneumonies par an, avec pour conséquence de nombreuses prescriptions d’antibiotiques. Il représente également la première cause de méningites bactériennes, avec environ 170 cas par an chez l’enfant.
(données : Santé publique France)
Les tout-petits vulnérables
L’âge est le premier facteur de risque d’infections invasives à pneumocoques, qui touchent les sujets les plus fragiles, par exemple avant un an. Selon les études, leur mortalité varie entre 10 et 30 % des cas (source : Santé publique France). Et si tous les enfants sont concernés par la colonisation du rhinopharynx par le pneumocoque, souvent asymptomatique, il arrive qu’une pathologie grave se déclare. Dans sa première année de vie, le nourrisson a ainsi un risque d’infections invasives démultiplié par rapport aux enfants entre un et 4 ans.
La nécessité d’évolution de la vaccination antipneumococcique
Les données de surveillance des infections invasives à pneumocoques montrent une diminution importante de ces infections chez les jeunes enfants, grâce à la vaccination. Pourtant, le pneumocoque est le pathogène qui a le plus fort potentiel d’adaptation, ce qui explique l’existence de nombreuses souches ou sérotypes, qui évoluent en permanence. En conséquence : la résurgence des cas d’infections, qui justifient le besoin d’adaptation de la stratégie vaccinale.
MSD, acteur historique de la prévention
MSD a joué un rôle pionnier dans l’histoire de la vaccination. Depuis plus de 130 ans, l’entreprise contribue à la découverte, au développement, à la production et à la mise à disposition de vaccins innovants. Parmi les exemples notables, le premier vaccin contre la variole en 1898, le premier vaccin contre les infections à HPV en 2006, ou plus récemment, en 2019, la mise à disposition du premier vaccin contre Ebola.
Aujourd’hui, MSD met à disposition 11 vaccins en France qui protègent contre plus de 15 maladies à tous les âges de la vie, afin de protéger le plus grand nombre. MSD s’engage pour apporter des vaccins spécifiquement conçus pour certaines populations, en particulier les plus vulnérables.
Lamia Boudiaf
Directrice des Affaires médicales
« Nous nous efforçons de développer des innovations qui permettent de répondre à certains besoins non couverts. L’enjeu est de pouvoir apporter une réponse ciblée et spécifique à chaque population, et ainsi de faire reculer certaines maladies. »
FR-CMM-00691 – Juillet 2024